Je me souviens qu'il y avait la même contrainte des 80 caractères pour le FORTRAN 77 que j'utilisais pendant mes études pour des logiciels de calcul. Exactement, le code effectif devait aller des colonnes 7 à 72, de 73 à 80 c'était pour les annotations.
Il y a un point que le monsieur oublie de mentionner. Une partie de la désaffection des programmeurs engendrant par moment des pénuries de programmeur, vient aussi de la culture d'entreprise d'IBM. Pendant longtemps, pour travailler chez IBM et dans ces milieux associés, il y avait des contraintes strictes de hiérarchie et même de tenues, bien loin de l'esprit de la Silicon Valley et de ses futures stars. On ne peut pas dire que c'était très sexy pour attirer les jeunes diplômés.
Ça tranchait radicalement avec l’esprit décontracté et créatif qui a émergé dans la Silicon Valley dès les années 70-80 avec Apple, Microsoft, puis Google et consorts. Le COBOL, étant historiquement lié aux mainframes IBM, s’est retrouvé prisonnier de cette culture institutionnelle et austère.