Utiliser les réseaux de géopositionnement GPS et Galileo pour s'orienter...sur la Lune ! C'est l'expérimentation tentée par une charge utile placée à bord de l'alunisseur Blue Ghost.

L'alunisseur Blue Ghost, qui a récemment réussi à se poser sur la Lune, embarque une charge utile LuGRE (Lunar GNSS receiver Experiment) qui a testé la possibilité d'utiliser les signaux des réseaux de positionnement GPS et Galileo pour déterminer la position et la vitesse de la mission Blue Ghost lors de son voyage vers la Lune et jusqu'à son alunissage.
Le GPS et Galileo, points de repère lunaires
Les 14 jours d'ensoleillement de la mission vont permettre de tester l'acquisition et le traitement des signaux des réseaux GNSS terrestre depuis la surface de la Lune pour fournir un postionnement précis, sans nécessiter un réseau de satellites autour de la Lune.

Moins dépendre du facteur humain
Les tests réalisés lors du voyage de l'alunisseur vers la Lune ont montré que les signaux GPS et Galileo pouvaient être traités et transformés en coordonnées, ce qui laisse envisager aussi une utilisation pour les mouvements cislunaires de futurs engins spatiaux.
Entre la station Lunar Gateway et les navettes de transport de fret et de passagers, il faudra pouvoir suivre les positions précises de chacun pour assurer les rencontres et les allées et venues entre la Terre et la Lune.

Blue Ghost capte un lever de Soleil lunaire La charge utile LuGRE, première réalisation lunaire de l'agence spatiale italienne, a l'avantage de permettre un suivi autonome de la position des engins spatiaux plutôt que de devoir s'appuyer sur des opérateurs humains chargé de contrôler les mesures de différents équipements à bord des véhicules spatiaux et depuis des centres de contrôle terrestre, pour estimer leur position.
Les dix charges utiles de Blue Ghost vont permettre d'en savoir plus sur la surface lunaire, sa poussière ou régolithe et ses niveaux de radiation, toujours en vue de pouvoir bâtir un campement durable pour les humains, première étape d'une conquête interplanétaire dont Donald Trump a déjà fixé le prochain cap : Mars.
merci à GNT