La sortie prochaine de Windows 11 soulève quelques questions sur la stratégie globale de Microsoft : les nouveaux PC seront systématiquement dotés de l'OS, mais la migration des stations les plus anciennes s'annonce complexe, voire impossible, surtout chez les professionnels.
Alors que Microsoft a toujours énormément misé sur les professionnels et les entreprises pour doper les ventes de ses systèmes et services Windows, une question de taille se pose du côté de Windows 11.
Le marché de l'entreprise est au coeur de la stratégie de la marque depuis des années, et pourtant, on avait déjà vu quelques couacs arriver avec la fin du support de Windows XP. Microsoft a ainsi fait le forcing pour contraindre les professionnels à basculer vers Windows 10 ces dernières années en n'assurant plus le suivi de sécurité d'XP.
À ce moment, certaines entreprises ont été contraintes de changer de matériel, et voilà que 2 ans après, rebelote : Microsoft va imposer une nouvelle fois une configuration minimale pour prétendre à Windows 11.

Concrètement, les PC sortis avant 2016 seront laissés sur la touche, et une partie de ceux vendus après, mais basés sur des composants datés pour réduire les couts le sera aussi. Or, les entreprises disposant de grands parcs informatiques ne misent pas forcément sur le matériel le plus récent ni même le plus performant, surtout lorsqu'il s'agit de rester sur de la bureautique.

C'est aussi pour cela que Microsoft a précisé que Windows 10 serait pris en charge jusqu'en 2025.
Reste à comprendre la stratégie de Microsoft : il est évident qu'un grand nombre d'entreprises ne franchira pas le cap de Windows 11 l'année prochaine, ni même les années suivantes. La marque pourrait toutefois envisager des passe-droits pour les professionnels.
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