Telemetrie Microsoft !

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chtimi054
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Telemetrie Microsoft !

Message par chtimi054 »

Microsoft fait l'éloge de sa télémétrie pour un Windows Update plus intelligent

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Dans un billet de blog, Microsoft détaille la manière dont la télémétrie influe sur le fonctionnement de Windows Update. L’éditeur explique notamment comment les informations transmises peuvent empêcher une mise à jour de s’installer sur un équipement qui poserait problème.

Depuis que Windows 10 est disponible, deux grandes thématiques concentrent les plaintes des utilisateurs : la télémétrie et l’installation/application des mises à jour via Windows Update. Dans ce type de situation, Microsoft mise sur la publication d'informations techniques pour expliquer ses choix. C'est encore le cas ici, via un billet de blog.

L’entreprise détaille comment la télémétrie est utilisée par le système pour communiquer avec les serveurs responsables des mises à jour. Des échanges d’informations qui permettent notamment de savoir ce qui doit être installé ou pas.
Une télémétrie obligatoire

Pour rappel, on nomme « télémétrie » l'émission automatique d'informations techniques depuis la machine.

Maintenant que la Creators Update se déploie sur les PC, les utilisateurs passent forcément par un assistant leur demandant d’effectuer certains choix, notamment sur la géolocalisation et les publicités personnalisées (donc avec tracking). Parmi ces options, l’utilisateur doit choisir son niveau de télémétrie, basique ou complet.

Il n’est pas possible sans outil tiers de couper complètement la télémétrie. Réduite à son niveau basique, elle ne relève que les informations matérielles et quelques données de base liées au système : processeur, carte graphique et autres composants, ainsi que la version de Windows, son architecture, les mises à jour déjà installées et ainsi de suite.

Ce sont ces données qui sont utilisées pour Windows Update.
Indiquer au serveur ce qui est possible ou non

On se rappelle que pour le déploiement de la Creators Update, Microsoft avait expliqué que le déploiement se ferait par phases. Les machines des OEM sont toujours les premières concernées. La télémétrie permet de comprendre pourquoi.

Les OEM font partie d’un programme « partenaires » et proposent des machines dont les composants sont tous testés. La télémétrie indique évidemment qu’une machine est passée par un tel programme. Les serveurs de Windows Update considèrent donc que les composants sont tous connus et « approuvés » et ouvrent les vannes.

Le reste du déploiement se fait par cercles concentriques, en quelque sorte. Les vagues successives concernent ainsi des machines dont les composants et conditions globales sont de moins en moins sûrs. C’est particulièrement vrai avec du matériel « exotique » de faible qualité, ou dont le pilote fonctionne mal.

Microsoft donne un exemple précis. La télémétrie a permis d’identifier des puces Bluetooth de Broadcom ne fonctionnant pas comme prévu. Les bugs ont été étiquetés et documentés, puis signalés au constructeur. Sur les machines possédant ces composants, la Creators Update n’est pas encore déployée, Microsoft attendant un retour avant de reprendre sa diffusion.

On pourrait donner un autre exemple, moins glorieux celui-là : le blocage des mises à jour sur les machines Windows 7 et 8.1 contenant un processeur Kaby Lake ou Ryzen. C'est bien la télémétrie qui indique à Windows Update quel type de processeur est présent, entrainant cette fois la coupure du robinet.
Microsoft aimerait idéalement des données complètes

C’est également l’occasion pour l’éditeur de militer pour que les utilisateurs laissent le niveau de télémétrie à « complet ». En toute logique, ce devrait être le cas pour une bonne majorité de machines, tout simplement parce que c’est le choix par défaut dans le panneau de réglage de la vie privée.

La société indique que les informations de diagnostics matériels ne sont pas envoyées quand le niveau est réduit à « basique ». Comprendre que l’exemple des puces Broadcom n’était évidemment pas un hasard : si l’utilisateur souhaite être préservé de mises à jour potentiellement problématiques, il doit jouer le jeu. Chacun se fera son idée sur la question.

Microsoft en profite d’ailleurs pour préciser un point important. Puisque l’installation de la Creators Update peut être forcée via un outil disponible depuis des semaines, les soucis éventuellement détectés ne sont plus pris en compte. La procédure est donc plutôt réservée aux utilisateurs qui savent ce qu’ils font.

Dans un monde idéal, l’entreprise aimerait donc continuer à s’occuper de tout. Pour cela, il suffit en fait que l’utilisateur ne change rien. Ne pas toucher aux réglages, ne pas installer soi-même la dernière mise à jour majeure, laisser les serveurs faire leur travail, etc. Cependant, le choix reste toujours possible et – tendance intéressante – il aurait même tendance à se renforcer ces derniers temps. À voir si Microsoft compte maintenir ces possibilités avec les prochaines évolutions majeures de Windows 10, dont la prochaine (Redstone 3) est attendue pour septembre


merci à NextInpact
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