Microsoft propose des mises à jour de sécurité étendues gratuites...
Posté : ven. 26 sept. 2025 08:10
Microsoft propose des mises à jour de sécurité étendues gratuites aux utilisateurs de Windows 10 aux États-Unis et en Europe jusqu'en octobre 2026, mais uniquement en se connectant avec un compte Microsoft
Microsoft propose des mises à jour de sécurité prolongées gratuites pour les utilisateurs de Windows 10 aux États-Unis et en Europe jusqu'en octobre 2026, avant la date de fin de support prévue en octobre 2025. Ce sursis d'un an, accessible via l'assistant d'inscription ou le compte Microsoft, vise à réduire les risques cybernétiques tout en encourageant les mises à niveau vers Windows 11 ou des alternatives telles qu'Ubuntu.
La fin du support de Windows 10 est dans 30 jours, mais le système reste omniprésent malgré les pressions de Microsoft pour imposer Windows 11. Ce mois de septembre, Microsoft a publié un nouveau document d'assistance dans lequel l'entreprise rappelle que Windows 10 sera mis au rebut le 14 octobre 2025. Mais malgré la fin imminente de son support, Windows 10 refuse obstinément de disparaître. Chose encore plus compliquée pour Microsoft : sa part de marché grimpe au détriment de Windows 11. En France comme ailleurs, la transition patine, et les raisons de cette inertie sont multiples. Dans certaines contrées, certains envisagent de passer à Linux plutôt qu'à Windows 11.
Une situation qui a poussé Consumer Reports a exhorté Microsoft à continuer de prendre en charge Windows 10 au-delà de la date butoir d'octobre 2025, affirmant que cette décision « laissera pour compte des millions de consommateurs » dont les machines sont incompatibles avec Windows 11. Consumer Reports qualifie Microsoft d'« hypocrite » pour avoir exhorté ses clients à passer à Windows 11 afin de renforcer la cybersécurité, mais en laissant ensuite les appareils Windows 10 vulnérables aux cyberattaques. Il dénonce également les frais de 30 dollars que Microsoft facture à ses clients pour « une simple prolongation d'un an afin de préserver la sécurité de leur machine », ainsi que les options d'assistance gratuites qui obligent les utilisateurs à utiliser les produits Microsoft, permettant ainsi à l'entreprise de « gagner un peu de parts de marché sur ses concurrents ».
Récemment, dans un geste qui souligne la popularité durable de Windows 10 malgré la pression croissante en faveur de la mise à niveau, Microsoft a déployé de nouvelles options pour les utilisateurs aux États-Unis et en Europe afin de prolonger gratuitement les mises à jour de sécurité pour ce système d'exploitation vieillissant. Cette annonce intervient quelques semaines avant la date officielle de fin de support, le 14 octobre 2025, date à laquelle Microsoft cessera de fournir des correctifs de sécurité gratuits, laissant des millions d'appareils vulnérables aux cybermenaces.
Cette initiative permet aux consommateurs de s'inscrire au programme Extended Security Updates (ESU) sans les frais annuels de 30 dollars initialement prévus, mais elle exige des utilisateurs qu'ils agissent rapidement en suivant des méthodes d'inscription spécifiques. Selon les informations communiquées par Microsoft, cette bouée de sauvetage prolonge les correctifs de sécurité critiques jusqu'en octobre 2026, donnant ainsi aux utilisateurs plus de temps pour passer à Windows 11 ou explorer des alternatives.
L'une des façons d'accéder à ces mises à jour gratuites consiste à utiliser l'assistant d'inscription de Microsoft, accessible via l'application Paramètres de Windows 10, qui simplifie le processus pour les utilisateurs individuels. Une autre option lie l'extension à un compte Microsoft associé à des services tels que Microsoft 365, ce qui pourrait encourager une intégration plus profonde dans l'écosystème de l'entreprise.
Cependant, il ne s'agit pas d'une solution permanente, mais d'un sursis d'un an destiné à atténuer les risques immédiats. Les analystes du secteur soulignent que, comme le soulignent les médias spécialisés dans les technologies, plus de 200 millions d'appareils fonctionnent encore sous Windows 10. La prolongation répond à la réticence généralisée à mettre à niveau en raison d'incompatibilités matérielles et de la préférence des utilisateurs pour une interface familière.
Pour les entreprises, les enjeux sont plus importants, car le fait de conserver un logiciel non pris en charge pourrait entraîner des pertes potentielles de plusieurs milliards de dollars en raison de failles de sécurité. La stratégie de Microsoft semble double : offrir un délai de grâce tout en incitant les entreprises à adopter Windows 11, qui offre des fonctionnalités d'IA améliorées et de meilleurs protocoles de sécurité.
Les détracteurs affirment que cette approche incite subtilement les utilisateurs à adopter des écosystèmes payants ou à mettre à niveau leur matériel, d'autant plus que l'inscription complète à l'ESU au-delà de l'année gratuite entraînera des frais. Une analyse souligne que les utilisateurs doivent installer une mise à jour spécifique avant la date limite pour être éligibles, ce qui ajoute un sentiment d'urgence au processus.
Les experts en cybersécurité avertissent que sans mises à jour, les machines Windows 10 pourraient devenir des cibles privilégiées pour les exploits, à l'instar des vulnérabilités passées des anciens systèmes tels que Windows 7. La page de fin de support de Microsoft souligne les avantages de la migration vers Windows 11, notamment l'amélioration des performances et l'intégration avec le matériel moderne.
Pour ceux qui ne souhaitent pas changer, des alternatives open source telles qu'Ubuntu offrent un système d'exploitation gratuit et sécurisé avec des protections intégrées. La communauté KDE a également lancé une campagne audacieuse intitulée « W10 for Exiles » pour inciter les utilisateurs à migrer vers Linux. Avec le message percutant « Your computer is toast » (« votre ordinateur est bon pour la casse »), KDE vise à alerter les utilisateurs sur les risques de sécurité liés à l'utilisation continue de Windows 10 après le 14 octobre 2025. Ces options séduisent les utilisateurs avertis, même si elle nécessite un processus d'installation plus complexe.
La prolongation gratuite est actuellement limitée aux marchés américain et européen, ce qui soulève des questions sur l'équité mondiale, comme le souligne un article du Straits Times. Microsoft a évoqué des extensions potentielles, mais pour l'instant, il met en avant les différences réglementaires régionales qui influencent les politiques technologiques.
En fin de compte, cette évolution reflète l'équilibre que Microsoft cherche à trouver entre le soutien d'une base d'utilisateurs massive et la promotion de l'innovation. À l'approche de la date limite, les initiés prévoient une augmentation des inscriptions, ce qui pourrait remodeler la façon dont les logiciels hérités sont gérés à l'ère des changements technologiques rapides. Si cette année gratuite permet de gagner du temps, elle souligne néanmoins le passage inévitable vers de nouvelles plateformes, avec des implications à long terme pour la sécurité numérique et l'autonomie des utilisateurs.
merci à Developpez.com
Microsoft propose des mises à jour de sécurité prolongées gratuites pour les utilisateurs de Windows 10 aux États-Unis et en Europe jusqu'en octobre 2026, avant la date de fin de support prévue en octobre 2025. Ce sursis d'un an, accessible via l'assistant d'inscription ou le compte Microsoft, vise à réduire les risques cybernétiques tout en encourageant les mises à niveau vers Windows 11 ou des alternatives telles qu'Ubuntu.
La fin du support de Windows 10 est dans 30 jours, mais le système reste omniprésent malgré les pressions de Microsoft pour imposer Windows 11. Ce mois de septembre, Microsoft a publié un nouveau document d'assistance dans lequel l'entreprise rappelle que Windows 10 sera mis au rebut le 14 octobre 2025. Mais malgré la fin imminente de son support, Windows 10 refuse obstinément de disparaître. Chose encore plus compliquée pour Microsoft : sa part de marché grimpe au détriment de Windows 11. En France comme ailleurs, la transition patine, et les raisons de cette inertie sont multiples. Dans certaines contrées, certains envisagent de passer à Linux plutôt qu'à Windows 11.
Une situation qui a poussé Consumer Reports a exhorté Microsoft à continuer de prendre en charge Windows 10 au-delà de la date butoir d'octobre 2025, affirmant que cette décision « laissera pour compte des millions de consommateurs » dont les machines sont incompatibles avec Windows 11. Consumer Reports qualifie Microsoft d'« hypocrite » pour avoir exhorté ses clients à passer à Windows 11 afin de renforcer la cybersécurité, mais en laissant ensuite les appareils Windows 10 vulnérables aux cyberattaques. Il dénonce également les frais de 30 dollars que Microsoft facture à ses clients pour « une simple prolongation d'un an afin de préserver la sécurité de leur machine », ainsi que les options d'assistance gratuites qui obligent les utilisateurs à utiliser les produits Microsoft, permettant ainsi à l'entreprise de « gagner un peu de parts de marché sur ses concurrents ».
Récemment, dans un geste qui souligne la popularité durable de Windows 10 malgré la pression croissante en faveur de la mise à niveau, Microsoft a déployé de nouvelles options pour les utilisateurs aux États-Unis et en Europe afin de prolonger gratuitement les mises à jour de sécurité pour ce système d'exploitation vieillissant. Cette annonce intervient quelques semaines avant la date officielle de fin de support, le 14 octobre 2025, date à laquelle Microsoft cessera de fournir des correctifs de sécurité gratuits, laissant des millions d'appareils vulnérables aux cybermenaces.
Cette initiative permet aux consommateurs de s'inscrire au programme Extended Security Updates (ESU) sans les frais annuels de 30 dollars initialement prévus, mais elle exige des utilisateurs qu'ils agissent rapidement en suivant des méthodes d'inscription spécifiques. Selon les informations communiquées par Microsoft, cette bouée de sauvetage prolonge les correctifs de sécurité critiques jusqu'en octobre 2026, donnant ainsi aux utilisateurs plus de temps pour passer à Windows 11 ou explorer des alternatives.
Cependant, il ne s'agit pas d'une solution permanente, mais d'un sursis d'un an destiné à atténuer les risques immédiats. Les analystes du secteur soulignent que, comme le soulignent les médias spécialisés dans les technologies, plus de 200 millions d'appareils fonctionnent encore sous Windows 10. La prolongation répond à la réticence généralisée à mettre à niveau en raison d'incompatibilités matérielles et de la préférence des utilisateurs pour une interface familière.
Pour les entreprises, les enjeux sont plus importants, car le fait de conserver un logiciel non pris en charge pourrait entraîner des pertes potentielles de plusieurs milliards de dollars en raison de failles de sécurité. La stratégie de Microsoft semble double : offrir un délai de grâce tout en incitant les entreprises à adopter Windows 11, qui offre des fonctionnalités d'IA améliorées et de meilleurs protocoles de sécurité.
Les détracteurs affirment que cette approche incite subtilement les utilisateurs à adopter des écosystèmes payants ou à mettre à niveau leur matériel, d'autant plus que l'inscription complète à l'ESU au-delà de l'année gratuite entraînera des frais. Une analyse souligne que les utilisateurs doivent installer une mise à jour spécifique avant la date limite pour être éligibles, ce qui ajoute un sentiment d'urgence au processus.
Les experts en cybersécurité avertissent que sans mises à jour, les machines Windows 10 pourraient devenir des cibles privilégiées pour les exploits, à l'instar des vulnérabilités passées des anciens systèmes tels que Windows 7. La page de fin de support de Microsoft souligne les avantages de la migration vers Windows 11, notamment l'amélioration des performances et l'intégration avec le matériel moderne.
Pour ceux qui ne souhaitent pas changer, des alternatives open source telles qu'Ubuntu offrent un système d'exploitation gratuit et sécurisé avec des protections intégrées. La communauté KDE a également lancé une campagne audacieuse intitulée « W10 for Exiles » pour inciter les utilisateurs à migrer vers Linux. Avec le message percutant « Your computer is toast » (« votre ordinateur est bon pour la casse »), KDE vise à alerter les utilisateurs sur les risques de sécurité liés à l'utilisation continue de Windows 10 après le 14 octobre 2025. Ces options séduisent les utilisateurs avertis, même si elle nécessite un processus d'installation plus complexe.
En fin de compte, cette évolution reflète l'équilibre que Microsoft cherche à trouver entre le soutien d'une base d'utilisateurs massive et la promotion de l'innovation. À l'approche de la date limite, les initiés prévoient une augmentation des inscriptions, ce qui pourrait remodeler la façon dont les logiciels hérités sont gérés à l'ère des changements technologiques rapides. Si cette année gratuite permet de gagner du temps, elle souligne néanmoins le passage inévitable vers de nouvelles plateformes, avec des implications à long terme pour la sécurité numérique et l'autonomie des utilisateurs.
merci à Developpez.com