C’est le très coloré quetzal (ou couroucou royal, à admirer sur Google Images), un oiseau arboricole d’Amérique Centrale, qui donnera son patronyme à la très attendue version 12.10 d’Ubuntu : Quantal Quetzal.
Beaucoup de couleurs donc pour le successeur de la 12.04 LTS Precise Pangolin.
C’est que le Quetzal va entamer un profond renouveau graphique pour la distribution Linux.
Mark Shuttleworth, millionnaire, astronaute et président de la fondation Canonical à l’origine d’Ubuntu, a expliqué dans une contribution blog le choix de ce nom :
« C’est incroyable de voir comme les premières versions d’Ubuntu étaient mornes comparées au nouveau style. »
Cette version « est avant tout une histoire de style pour le client Ubuntu, avec un rafraichissement du thème et de la typographie, le début d’une nouvelle iconographie et peut-être même une nouvelle « form-factor » qui prendra son envol. »
Cette « form-factor » pourrait concerner les versions TV, smartphone et tablettes d’Ubuntu.
Pour la deuxième moitié du nom, en anglais, « quantal » est l’adjectif de quantum, qui comme les physiciens le savent désigne la plus petite mesure indivisible. L’adjectif est traduisible par « quantique ».
mais surtout, Quantum est le nom de « la nouvelle folie de réseaux virtualisés qui fera son apparence » avec cette version.
Et l’adjectif fait aussi référence au système de paquets au cœur de Linux, « où les bonnes choses sont livrées une pièce à la fois. »
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