Voyager 1 : nouvelle maintenance réussie à 24 milliards de kilomètres de distance
La NASA a réussi une nouvelle opération de maintenance sur la sonde Voyager 1 qui évolue au-delà de l'héliosphère, à plus de 24 milliards de kilomètres.
Cela fait maintenant 48 années que la sonde Voyager 1 s'est élancée depuis la Terre pour aller visiter l'ensemble des planètes de notre système avant de s'aventurer dans l'espace intersidéral.
Mais ces derniers mois n'ont pas été de tout repos pour la sonde dont on avait presque perdu le signal suite à une mauvaise orientation de son antenne. Heureusement, la NASA avait réussi à communiquer à nouveau avec la sonde.
À quelque 24 milliards de km ou 163 unités astronomiques, la sonde avait toutefois rencontré un nouveau problème. Un diaphragme en caoutchouc localisé dans le réservoir de carburants a entrainé l'obstruction d'un tube de propulseur avec du dioxyde de silicium. De quoi ralentir la sonde et l'empêcher de se réorienter régulièrement vers la Terre pour communiquer.
Heureusement, les ingénieurs de la NASA ont trouvé une solution : changer tout simplement de propulseur. La sonde est équipée de trois modules, dont deux pour l'altitude et un pour la correction de trajectoire. En 2002 et en 2018, la procédure avait déjà été réalisée suite à l'obstruction des deux propulseurs d'altitude... Mais désormais, celui de la trajectoire est bien plus obstrué que les deux autres.
Une opération a donc permis de repasser sur un des autres propulseurs, moins encrassé. Une maintenance qui n'est pas anodine puisque, afin d'économiser les ressources, la majorité des systèmes embarqués ont été mis en veille depuis plusieurs années, notamment les radiateurs prévus pour empêcher les propulseurs non utilisés de trop refroidir.
Les ingénieurs ont donc dû multiplier les manoeuvres pour rétablir plusieurs systèmes et préparer la réactivation des propulseurs laissés de côté ces dernières années.
Finalement, l'opération est un succès et Voyager 1 a repris le cours de sa mission, elle est l'objet d'origine humaine qui s'est le plus éloignée de notre Terre à ce jour.
merci à GNT